Médicaments

Actuellement, aucun traitement n’est disponible pour guérir le syndrome X fragile.

Quand on parle du syndrome X fragile, on entend souvent parler de différents médicaments (de la famille des stimulants, des inhibiteurs, des thymorégulateurs, des antidépresseurs, des neuroleptiques, etc.). Mais beaucoup de nos enfants se portent bien et évoluent très bien sans médication.

Un traitement médicamenteux se met en place après mûres réflexions. Le traitement doit être décidé par un médecin spécialiste. Ce dernier connaît le patient et le syndrome. Après évaluation clinique et entretiens en collaboration avec le patient et son entourage, la décision peut être prise par le médecin spécialiste (neuropédiatre, neurologue, etc.) en accord avec le patient. Les types de médicaments présentés ci-dessous peuvent être une aide précieuse mais il faut garder à l’esprit qu’ils doivent être pris dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire, médicale et paramédicale (pédiatre, neuropédiatre, logopède, psychomotricien(ne), ergothérapeute, …). Il faut également attacher une importance toute particulière à la qualité de l’environnement et au milieu de vie dans lequel évolue la personne atteinte du syndrome X fragile.

Différents types de médicaments sont parfois prescrits, toujours après consultation d’un médecin spécialisé connaissant le syndrome X fragile, comme :

  • les stimulants, utilisés notamment dans le cas de troubles de l’attention avec hyperactivité ;
  • les inhibiteurs, utilisés notamment en cas de réaction trop intense aux stimuli auditifs ou sensoriels ;
  • les antidépresseurs, utilisés notamment comme aide dans les situations d’anxiété, de dépression, mais aussi pour l’agressivité avec impulsivité ;
  • les neuroleptiques, utilisés parfois en cas d’agressivité ;
  • les thymorégulateurs, parfois utilisés pour réguler les crises d’épilepsie et les convulsions.

Epilepsie

Votre enfant souffre peut-être d’épilepsie. Mais de quoi s’agit-il ? Quels sont les différents types d’épilepsie ? Quelles peuvent en être les causes ? La ligue francophone belge contre l’épilepsie offre de très bonnes informations sur son site internet.